• L’écriture est au centre des activités de la classe. Les autres activités scolaires telles que grammaire, orthographe, vocabulaire, conjugaison, sont induites par elle et sont à son service.
• L’écriture n’est pas forcément une activité de Français, elle est au service de projets individuels ou collectifs.
• L’écrit
• ure doit avoir un sens, être un besoin.
• La plupart des écritures des enfants sont transmises au groupe.
• Un enfant a le droit de ne pas lire un texte aux autres.
• Lorsqu’un enfant communique un texte écrit par lui ou par un groupe, ce texte doit être critiqué par les autres ou le maître, dans le but d’une amélioration des futures productions.

Les destinations des différents écrits :

Le cahier de vie de la classe (gros cahier qui passe dans les familles et qui contient tout ce que nous faisons en classe)

voir cahier de vie 1999-2000; 2000-2001; 2001-2002 ; 2002-2003 ; 2003-2004; 2004-2005 ; 2005-2006 ; 2006-2007 ; 2007-2008 ; 2008-2009

Le journal de classe : nous en faisons un par semaine, sur un A3 plié en deux. Les pages intérieures contiennent les textes libres et les dessins ; la une et la page quatre les comptes-rendus des « journalistes », différentes productions de la classe (présentations de livres, expériences…), des jeux, le compte-rendu du conseil… voir un exemplaire de notre journal

Le site Internet de la classe : chaque enfant a son site personnel qu’il tient lui même à jour (animations, liens, etc). D’autres rubriques existent également…voir le site de la classe

La correspondance : avec d’autres classes, en réponse au courrier que nous recevons…

Communication au groupe classe : la plupart des textes sont lus à la classe réunie.

Les moments d’écriture :

Textes libres : tous les matins, pendant au moins 20 minutes (on peut continuer pendant son temps de travail personnel), chaque enfant écrit sur son cahier d’écrivain, un grand cahier 21 x 29,7, en sautant une ligne sur deux. Il écrit ce qu’il veut (texte d’imagination, compte-rendu, poésie, jeux de mots, textes d’opinion …). Des déclencheurs sont présents dans la classe : dessins incitatifs, dessins d'enfants, anciens textes, poésies, classeurs d’expression écrite, début d’histoires. Le maître donne parfois des idées à ceux qui peinent à trouver un thème à exploiter. Il présente régulièrement de nouveaux types d’écrits.

Le texte terminé, le maître le corrige de la façon suivante (valable lors de l'écriture de ce texte, j'ai changé de méthode depuis...) :

à l’aide d’un surligneur jaune, il souligne les fautes d’orthographe d’usage. L’enfant recherche à l’aide de son 5000 mots (éditions PEMF- épuisé) la bonne orthographe. Il devra inscrire la bonne graphie dans son cahier de mots et apprendre celui-ci plus tard, en suivant la méthode de Jean Le Gali:web creator proédagogie

avec le surligneur vert, le maître surligne les erreurs d’orthographe grammaticale, en notant le numéro de la règle non appliquée (oubli de la marque du pluriel, du féminin, homonymesgrammaticaux…). L’enfant saura ainsi quelle règle ortho il lui faudra prévoir.

Avec le surligneur rose, ilnote les oublis de mots, la ponctuation défectueuse, les retours à la ligne…

Avec le surligneur bleu, il note principalement les répétitions.

Cette façon de corriger est théorique, et dépend de chaque enfant. Je ne vais pas redonner à celui-ci une page entièrement coloriée de toutes les couleurs. Je corrige moi-même des fautes, réécris des morceaux de textes, mais je laisse à chacun un travail de recherche à faire à sa mesure.

Je redonne le cahier, l’enfant corrige et montre ce qu’il a fait. Après un ou deux allers-retours, je donne le feu vert pour la recopie sur l’ordinateur. L’enfant tape dans la classe si un ordi est disponible, sinon il attendra. Le vendredi, j’ai prévu un temps en salle informatique avec un aide-éducateur pour que tout le monde puisse finir de taper son texte.

Je récupère les textes sur une disquette, et j’imprime chaque texte deux fois : dans le premier, je surligne suivant les mêmes codes que précédemment les erreurs restantes (souvent les mêmes car quand il recopie, l’enfant refait les mêmes erreurs que dans son texte). Le deuxième exemplaire est la version définitive que je donne après correction du premier…

Ouf !!! Tout ceci doit être fait chaque semaine (un texte libre écrit, corrigé, copié). Et ça marche !

Une fois le texte toiletté, il est stocké dans notre « gros » ordinateur, et il va encore resservir deux fois : il sera intégré dans le journal de la classe qui paraît chaque semaine, et il sera rajouté au site Internet individuel de l’enfant par copier-coller.

Consulter les textes libres de l’année 1999-2000 ; de l’année 2000-2001; de l'année 2001-2002 - de l'année 2002-2003 -de l'année 2003-2004 - de l'année 2004-2005 - de l'année 2005-2006

Consulter nos romans.

Consulter nos haïkus

Fiche texte libre

Guide de relecture d'un texte libre (ne sert plus telle quelle, je modifie au fur et à mesure avec les enfants)

Le travail de journaliste : chaque jour, deux enfants sont chargés de noter tout ce qui se passe dans la classe. Ils s’organisent comme ils le veulent : soit ils font des comptes-rendus séparés, soit l’un écrit ce qui se passe la matin et l’autre l’après-midi… Ils disposent de l’appareil photo numérique de l'école et doivent prendre des clichés des moments importants. Le lendemain, ces deux élèves choisissent : soit ils tapent un des deux textes ou une combinaison des deux eux-mêmes, soit ils me le donnent à taper. On récupère les photos et on imprime le tout sur une feuille qui sera collée dans un cahier de vie qui circule dans les familles. On rajoutera le tout également dans le journal de la classe et dans le cahier de vie de notre site Internet. Une fois terminé, le texte sera lu à la classe après le quoi de neuf et bien sûr critiqué.

Les notes prises sur le vif sont souvent d’une orthographe approximative, avec de nombreuses répétitions et incorrections ; le compte-rendu n’est pas toujours exhaustif (quoique avec certains élèves, c’est très complet). On peut cependant remarquer une très nette amélioration des textes, les enfants tenant compte des critiques des autres…

Par ailleurs, le fait d’être deux à prendre des notes permet de se rassurer. Il arrive que certains enfants oublient de faire leur travail, mais c’est rare. Personne ne rechigne à le faire, même les élèves en grande difficulté d’écriture.

Consulter le cahier de vie 1999-2000; 2000-2001; 2001-2002 ; 2002-2003 ; 2003-2004; 2004-2005 ; 2005-2006 ; 2006-2007 ; 2007-2008 ; 2008-2009

Conseils pour les journalistes

La correspondance scolaire : c’est un moment important d’écriture, fortement connoté affectivement. Deux sortes de correspondance existent : individuelle et collective. Pour la correspondance individuelle, il est très important d’avoir un échange régulier, qui n’oublie aucun élève. Il est important de proposer à ceux qui le veulent des pistes d’écriture, sinon on tourne vite en rond. Si c’est possible, le voyage échange est idéal. Au bout d’un certain temps, le maître est souvent exclu de ces échanges, car les enveloppes sont fermées, et c’est tant mieux.

Quant à la correspondance collective, c’est plus difficile à mettre en place car il faut une bonne entente sur ce que l’on veut de part et d’autre. Pour ma part, j’ai souvent été déçu de ce côté, car les colis reçus sont souvent composés uniquement de lettres individuelles, et nos demandes (enquêtes, vie de la classe, façon de vivre…) souvent ignorées. Les lettres de correspondance collective sont élaborées, soit par un petit groupe de volontaire (cas le plus fréquent), soit par tout la classe (enquête, questionnaire…).

Consulter la page des correspondants 1999-2000 ; 2000-2001; 2001-2002 ; 2002-2003;

Les comptes-rendus : beaucoup d’activités demandent des comptes-rendus pour le journal de la classe et pour notre site Internet : expériences, comptes-rendus de lecture, etc. Les enfants s’aident de fiches guides pour rédiger leur texte.

Consulter nos comptes-rendus de lecture, nos expériences 2000-2001. nos expériences 2001-2002 , nos expériences 2002-2003, nos expériences 2004-2005, nos expériences 2005-2006

Les textes « spécial journal » : une fois par semaine, la moitié de la classe a une activité « spécial journal » pendant que l’autre moitié travaille avec un aide-éducateur sur d’autres projets.

Une équipe de deux enfants travaille sur la mise en page du journal, d’autres sur leurs pages Internet, et un troisième groupe écrit des compléments à insérer dans le journal : blagues, charades, petites poésies, mots casés, mots croisés, jeux de mots et de lettres, jeux grammaticaux, etc. Nous nous inspirons beaucoup du classeur « recherche expression » des éditions Odilon.

voir un exemplaire de notre journal

Les exposés : autre type d’écriture, les exposés. C’est un type d’exercice difficile, surtout pour des enfants de début de cm1. Les enfants se mettent à deux ou travaillent seuls. Je leur demande de se poser dix questions sur le thème choisi. Ils doivent ensuite y répondre de façon claire, en sachant expliquer chaque mot. Le texte corrigé par le maître est tapé, illustré et communiqué aux élèves. (voir plus bas pour plus de précision)

nos exposés 1999-2000; 2000-2001 ; 2001-2002 ; 2002-2003 - 2004-2005 - 2005-2006 - 2006-2007 - 2007-2008